Dans cette interview, Hayssam Soueidan nous parle de dizaines de milliers de calculs effectués par jour, de biologie computationnelle et de plein d’autres sujets complètement dingues et passionnants.

 

 

Hayssam, qu’est-ce qui vous motive dans ce métier ?

J’ai toujours adoré les approches multidisciplinaires, qui permettent de résoudre les problèmes de manière efficace et logique. Déjà étudiant, j’étais fasciné par l’idée d’appréhender chaque projet avec une démarche scientifique. J’ai d’ailleurs fait un Master ISC (Ingénierie des Systèmes Complexes) à l’Université de Bordeaux 1. J’ai appris à écrire des spécifications en langage mathématiques pour parler à un système. Cela permet de s’assurer que les composants critiques se comportent comme nous l’avions envisagé… et ainsi éviter les bugs !

 

Et ensuite, vous avez opté pour quoi ?

Le destin m’a ramené sur les bancs de l’école, mais cette fois de l’autre côté, en tant que Professeur. Spécialisé en Biomathématiques, bioinformatique et biologie computationnelle plus précisément, j’ai enseigné à l’Université de Bordeaux 1 et à l’ENSEIRB-MATMECA de Bordeaux durant 5 années. En parallèle, j’ai préparé et présenté une Thèse dans le domaine de la bioinformatique : « Modélisation et analyse de système à événements discrets pour la biologie des systèmes ». En résumé, l’utilisation d’outils informatiques dans la modélisation et l’analyse des processus biologiques, comme la vinification.

 

Amsterdam, une expérience marquante ?

Absolument ! J’y ai travaillé 4 ans. J’ai rejoint la Division de Cancérogenèse Moléculaire. Mon travail consistait à récolter des données pour caractériser des processus impliqués dans le développement de maladies auto-immunes. Nous étions rattachés à une clinique qui exploitait nos résultats pour comprendre plus finement ce qui n’allait pas chez ses patients.

 

Puis retour sur Bordeaux.

Exact ! Pendant 2 ans, j’ai été Data Scientist chez Jobijoba, un moteur de recherche dédié à l’emploi. Je développais des outils d’analyse d’offres d’emploi et de CV afin de faire matcher les deux. Il s’agissait d’une Intelligence Artificielle qui scannait le CV pour en extraire les informations clefs et trouver ainsi des offres d’emploi correspondantes. J’ai ensuite été Chef de Projet Big Data et Consultant pendant 1 an au sein de Scalian (société de Services en Accompagnement de Projets, spécialisée dans le conseil et l’ingénierie). Je développais des solutions innovantes pour des grands comptes, basées sur l’Intelligence Artificielle également.

 

DISPLAYCE, votre nouveau challenge ?

Depuis Octobre 2017 oui ! Pour résumer : mon rôle consiste à automatiser l’intelligence dans le programmatique de la plateforme. Je mets en place des algorithmes pour caractériser au mieux les panneaux digitaux de l’inventaire DISPLAYCE, comprendre à la fois le contexte dans lequel ils se trouvent, mais aussi ce que font les gens qui passent devant ces panneaux. L’inventaire DISPLAYCE compte 38 000 panneaux digitaux, soit plus de 85% du parc digital français. Un joli terrain de jeu ! Je pilote également des projets de R&D pour évaluer et quantifier la qualité de ces panneaux. Ensuite, je modélise tout ça pour permettre aux agences et annonceurs qui utilisent la plateforme de prendre les meilleures décisions lorsqu’ils programment une campagne.

 

Et concrètement, ça donne quoi ?

Par exemple, nous avons travaillé pour un promoteur immobilier, qui souhaitait faire la promotion de ses programmes neufs. Nous avons diffusé une campagne en deux temps auprès des CSP+ investisseurs, puis avec une mise en avant en proximité des programmes. La campagne a été diffusée sur tous les écrans correspondants aux lieux de trajet (domicile, travail) des cibles et avec une surpression dans les zones fortement représentées en CSP+. Résultats ? Entre 2,9 et 3,5 millions de diffusion, 7 millions d’impressions de la campagne auprès du cœur de cible, une optimisation du budget de l’annonceur et un ciblage affiné grâce à des critères d’optimisation qui ont permis d’arbitrer de manière intelligente la campagne.

 

Qu’est-ce qui vous anime chez DISPLAYCE ?

J’aime travailler avec toutes les équipes pour bien comprendre leurs besoins, leur métier et leurs objectifs. C’est pour moi la seule façon de bien appréhender tous les enjeux fonctionnels, business et techniques des projets que nous développons ensemble. Nous incluons la data à chaque étape de la proposition de valeur. La plateforme est gorgée d’innovations et nous travaillons chaque jour à de nouvelles fonctionnalités pour la rendre toujours plus précise et performante. Nous permettons à des trading desks, annonceurs et agences de faciliter la diffusion de leurs campagnes sur les panneaux digitaux, tout en optimisant leurs budgets, assurant une diffusion ultra ciblée et une activation des campagnes en moins de 24 heures. Rapidité, pertinence : deux choses qui me plaisent !

 

Pouvez-vous nous parler des principaux projets sur lesquels vous travaillez ?

L’un des principaux défis que nous sommes en train de relever est de caractériser finement les écrans en intérieur. Cela nous permettra de connaître avec un degrés de précision élevé tout l’environnement dans lequel se situe un panneau digital pour savoir quelles sont les enseignes à proximité, le volume de personnes qui passe devant chaque jour, chaque heure… L’idée est de créer des liens hiérarchiques entre les différents points d’intérêt, points de vente pour confronter toutes ces datas et affiner toujours plus les ciblages des campagnes. L’un des autres axes sur lequel nous travaillons en continu est le temps réel. Nous réalisons des calculs plusieurs dizaines de milliers de fois chaque jour pour nous permettre d’atteindre un temps de réponse de moins de 50 millisecondes. C’est absolument passionnant !  

 

DISPLAYCE, plateforme programmatique dédiée à l’affichage digital (DOOH), dévoile le second volet de ses infographies sur « Le DOOH en France ».  Basé sur une enquête menée auprès d’un panel d’utilisateurs actifs de la plateforme*, ainsi que de statistiques diffusées par l’Irep et Pwc, ce focus vise à livrer quelques données et chiffres clés sur ce média en pleine croissance !

 

Le média en plus forte croissance

Avec une augmentation de 16,1% de part de recettes publicitaires nettes sur l’année 2017, le DOOH se positionne en tête des autres médias, devant Internet (+12%) et la TV (+1%) pourtant en hausse. Radio, OOH (Publicité extérieure hors digital) et presse affichent une  baisse allant jusqu’à -7,4% selon les chiffres annoncés par l’Irep, France Pub et Kantar Média.

 

Une perspective de revenus en forte hausse

Avec un revenu généré de 125 millions d’euros en 2017 et une prévision à 223 millions d’euros en 2019, l’étude d’Entertainment & Media Outlook France de Pwc confirme la tendance à la hausse des investissements prévus dans le DOOH.

 

Le DOOH séduit !

Selon une récente enquête menée par DISPLAYCE, 68% des annonceurs précisent que le DOOH permet d’augmenter leur notoriété, 64% qu’il sert à accroître la génération de trafic en point de vente et 40% qu’il permet de les démarquer de leurs concurrents. Des atouts clés pour ce média innovant, dont la part doublera dans les plans médias en 2018.

 

*Données statistiques issues d’une enquête menée par DISPLAYCE du 16 octobre au 15 novembre 2017 auprès de 200 utilisateurs actifs de la plateforme. Enquête menée via un formulaire interactif envoyé par email portant sur « Le marché du DOOH en France ».

 

LiveRamp et Displayce s’allient pour accroître la performance du ciblage des campagnes DOOH !

 

Displayce, 1ère plateforme d’achat programmatique dédiée à l’affichage digital (DOOH) annonce sa collaboration avec LiveRamp, leader du data OnBoarding, société du groupe Acxiom. L’association de ces deux acteurs permet d’allier la richesse de la data et la flexibilité du programmatique pour affiner la qualification des panneaux digitaux au moment du ciblage des campagnes.

 

Grâce à cette collaboration, les annonceurs peuvent se connecter au DSP (Demand Side Platform) Displayce, sélectionner des critères socio-démographiques ou comportementaux issus d’Acxiom et activer cette cible sur les 35 000 panneaux digitaux de l’inventaire Displayce. La plateforme détermine ensuite tous les écrans les plus pertinents, qui permettront de toucher le cœur de cible tout au long de la journée. Cela marque une nouvelle étape dans le ciblage DOOH avec la possibilité d’activer directement une data commune et unique sur 85% des écrans digitaux français, qu’ils soient situés dans les centres commerciaux, la rue, les hôtels, les salles de fitness…

 

Grâce aux multiples connexions de LiveRamp, l’expert de la donnée Acxiom propose aux agences et annonceurs de réaliser leur ciblage grâce aux segments disponibles. Adultes seuls, en couple, jeunes urbains, couples des zones rurales, familles aisées, retraités en zones périurbaines. Autant de critères permettant pour les annonceurs une grande personnalisation pour un ciblage plus fin et un impact renforcé.

« C’est la première fois que nous distribuons des segments de datas sur le média DOOH. Le large inventaire et la technologie de DISPLAYCE sont très complémentaires de notre expertise et nous sommes ravis de cette collaboration qui semble déjà séduire bon nombre d’annonceurs, agences et traders. » précise Vihan Sharma, Managing Director de LiveRamp en France.

 

En janvier dernier, la marque de produits cosmétiques L’Occitane en Provence, a lancé une campagne mettant en avant son Best-Seller, la crème mains Karité. Une opération de Drive-to-Store qui ciblait les CSP+ dans toutes les grandes villes de France.

« Nous avons activé la data d’Acxiom via LiveRamp sur le DSP Displayce afin de ne diffuser notre campagne que sur les panneaux digitaux à proximité de notre cible et de nos boutiques. Une belle visibilité pour la marque. La campagne a généré plus de 6 millions d’impressions exclusivement auprès de notre cœur de cible. » ajoute Camille Feuvrier, Responsable Acquisition et Media Online Europe chez L’Occitane.

 

« Notre collaboration avec LiveRamp nous permet d’apporter toujours plus de performance, d’innovation et de valeur aux actions marketing de nos clients. Nous sommes ravis d’avoir un partenaire mondialement reconnu et qui permet d’effectuer des ciblages ultra précis. Nos clients gagnent en pertinence grâce à la diffusion de leurs campagnes sur les écrans qui surpondèrent leur cœur de cible uniquement. » ajoute Marie Gaestel, VP Sales chez Displayce.

Lire le communiqué de presse